Rund um Eschberg

Wir wohnen im Eschberg in Dürnten. Das Foto zeigt die Kirche Dürntens, den alten Bahndamm der ehemaligen Uerikon-Bauma-Bahn samt Bahnhof Dürnten. Im Hintergrund sieht man den Batzberg. Auf dem Batzberg ob Fägswil erbaute ein Zweig der Meyer von Dürnten, Ministerialen der Grafen von Toggenburg und des Klosters Einsiedeln, eine Burg; er verschwindet aber schon Mitte des 14. Jahrhunderts aus den Quellen, und von der Burg fehlt heute fast jede Spur.

KircheundDamm

Pour que vous ne vous perdez pas dans mon village

Patrick Modiano, porteur du prix Nobel en littérature, vient de publier un livre intitulé « Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier » . Alors je me promène, moi aussi, dans mon quartier. Mon quartier, c’est le village Dürnten. Oui, je sais, Dürnten n’est pas Paris. Je mets quand même mon chapeau et je sorts de la maison. Tout juste après nouvel an, je prends la Berenbachstrasse pour arriver à l’ancienne gare de Dürnten qui vient d’être rénover. Sa façade blanche brille en plein soleil. Les fenêtres sont fermées. Une petite rue mène tout droit au village. Elle est bordée des deux côtés par des hêtres se donnant ainsi une allure d’allée. La voie derrière le bâtiment n’existe plus. On ne voit que le ballast. Je le suis des yeux. Il se dessine clairement dans le paysage en montant vers Hinwil et je me réjouis de nouveau du viaduc qui laisse passer un chemin, l’ancien chemin de pèlerinage de St Jacques. Il se dirige direction sud vers Rüti, Rapperswil, puis Einsiedeln et son monastère, et finalement on se trouverait à Santiago De Compostela. – Si tu prenais la route de Hombrechtikon à Stäfa, tu passerais auprès d’une sculpture sur bois qui t’indique le nombre de kilomètres à marcher jusqu’à Compostela. J’y passerai en voiture un de ces jours et je te dirai.  [Et bien voilà: Ce sont 2150 km de Hombrechtikon à Santiago de Compostela.]
Derrière l’ancienne ligne du chemin de fer Uerikon-Bauma se dresse l’église de Dürnten construit au seizième siècle et tout au fond le Batzberg qui, au moyen-âge, hébergeait un château fort, disparu depuis longtemps.
Moi, je ne prends pas la route des pèlerins, je m’arrête au centre du village où l’an dernier, il y avait encore deux restaurants près de l’église ; l’un s’appelait « Sonne » et l’autre « Löwen ». Les deux ont fermé par manque de clients, paraît-il. Dans le petit magasin « Volg » à coté du « Löwen » on pouvait boire un café et bavarder avec les gens du village – mais cela était loin d’être un bistro qui donnerait de la vie au village ! La machine à café, elle aussi, elle a disparu ! Depuis quelques années, la poste de Dürnten a disparu. Tu veux envoyer une lettre, un paquet? C’est le „Volg“ qui s’en chargera!

Voilà une photo de la colline „Eschberg“ (un drumlin). Au premier plan les fondements des premières maisons de la „Siedlung im Eschberg“:

berg

Die leidige Dürntnerstrasse

Die folgenden Sätze wurden 2006 geschrieben. Heute gibt’s an der Dürntnerstrasse eine Hinweistafel mit den Hausnummern 2 bis 48. Und GPS hat keine Mühe mehr, uns zu finden. Also denn, 2006:

Eine Adresse „Im Eschberg“ wäre doch schön gewesen!  Aber nein, phantasielos heisst sie nun Dürntnerstrasse, 8635 Dürnten. Das  erstaunt selbst Postangestellte. Umso mehr als die Karten beharrlich  Bubikonerstrasse oder Ortsverbindungsstrasse angeben, nur nicht  Dürntnerstrasse. Lieferanten von Begrüssungssträussen, Weinkartons oder  einheimischen Sträuchern suchen uns verzweifelt, weil auch das GPS keine  Auskunft geben kann. Klar, dass wir alle uns  mit der Zeit an die Dürntnerstrasse gewöhnen werden. Aber schön wäre es doch  gewesen, im Eschberg zu wohnen.

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